Association S’ECLATER ou S’ECLATER

Publication presse Bigorre magazine, Mars 1996.

La fête fait partie de la vie. L’essentiel est de ne pas la gâcher par un excès
d’alcool. Trop de jeunes sont tués ou handicapés lors d’accidents sur les routes de notre département. L’action « S’ECLATER ou S’éclater » mise en place par le CDPA, pose se problème. Mais sans une volonté collective d’influer sur certains comportements, pas de solution. Le Comité Départemental de Prévention de (‘Alcoolisme, rue Georges Lassalle à Tarbes, dans son action journalière fait face au fléau de l’alcool. Une équipe médicale et éducative (médecin, psychothérapeute, sophrologue, psychologue, éducateur) prend en charge ceux et celles pour qui boire devient une nécessité. Les soins et palliatifs tant psychologiques que médicaux y sont prodigués. « Notre action est aussi préventive. Elle intervient en amont de l’alcoolisation, en tentant de modifier les comportements par une action précoce. Nous faisons une action de sensibilisation sur l’ensemble de la population et plus particulièrement de certains publics comme les jeunes », précise Hervé Couchou, éducateur.

Des Jeunes qui statistiquement sont impliqués dans près de 4 fois plus d’accidents liés à l’alcool le week-end qu’en semaine. D’où la création de l’opération « S’ECLATER ou S’ECLATER ». Aider les organisateurs de bals, manifestations publiques, fêtes, à jouer leur rôle dans la vie locale, continuer à la sécurité de la fête, promouvoir la santé publique à long terme, tels sont les objectifs de la charte.Rencontre avec Kathy Labarre, fondatrice de VECMA.

Depuis 1 an cette -opération a été élaborée en collaboration étroite avec différents partenaires. Le CDPA par l’intermédiaire de Mme kathy Labarre, rencontre tous les acteurs. de la fête (les organisateurs, les orchestres, les distributeurs de boissons etc. .. ) pour que la fête se termine bien et sensibilise les jeunes à la vigilance. Il n’est pas question de poser des interdits comme la vente d’alcool, mais d’appeler à la responsabilisation de chacun et de s’inscrire dans une dynamique de prévention AlcoolVitesse- fatigue en liaison avec les sorties de nuit « Les organisateurs de fête en signant cette charte s’engagent sur différentes propositions, explique Kathy Labarre. Par exemple promouvoir les boissons sans alcool par des prix incitatifs et annoncés lors de la soirée, fermer le bar au plus tard à la clotûre du bal, être vigilants auprès de jeunes détenteurs de boissons alcoolisées clans leur voiture, promouvoir la vente d’alimentation diverse et de boissons non alcoolisées notamment en fin de soirée permettant une certaine récupération, etc. .. « 

Faire naître une prise de conscience collective pour que la fête qui est l’expression de la joie de vivre et de l’évasion, ne débouche pas sur le drame irréversible qui gâche trop de jeunes vies et endeuille trop de familles,
telle est la finalité de cette opération. L’élément encourageant et positif tient au fait que la liste d’adhésion des comités, associations, orchestres s’allonge de jour en jour. Le CDPA est heureux des premiers , constats encourageants. Il faut continuer.